être relié au monde

Enfant,

Sais tu ce qu'est qu'être relié au monde?

Tout n'est pas que matériel, mais tout n'est pas non plus que spirituel.

Être relié au monde c'est vivre, 

C'est sentir ton coeur qui se gonfle dans l'instant,

C'est sentir l'air qui traverse tes poumons.

Être c'est vivre l'instant.

Tu as souvent tendance enfant à laisser tes pensées te perturber,

Tu te perds dans tes petits soucis, tes petits tracas, 

Mais aussi parfois ce que tu nommes mal "Amour".

L'amour est un ressenti, 

Il n'a pas besoin de pensée.

Vous pensez trop et ne vivez pas assez.

Vous avez la capacité de donner substance à ce que vous vivez par vos pensées.

Combien de fois des petits riens deviennent des montagnes tout simplement parce que vous l'avez nourri en pensées.

Vous supposez, supputez, évaluez, projetez en oubliant tout simplement de vivre l'instant T.

C'est un peu comme si l'on vous donnait une toile de maitre et que vous essayiez tout de suite de la modifier sans prendre le temps de la contemplez.

Vous voulez ajouter ci, puis ça, et puis encore ci et encore ça...

Et finalement vous finissez par vous dire et si je n'avais pas fait comme cela...

Combien de regret avez vous?

Mais dites vous une chose, si un instant T vous l'avez vécu avec le coeur, il n'y a aucun regret à avoir. 

Vous avez vécu, vous avez expérimenté.

C'est cela vivre, 

C'est prendre les bonnes choses quand elles arrivent,

Mais tirer aussi leçon de ses erreurs.

Et ton erreur enfant est de ne pas vivre l'instant.

Homme ton pouvoir est grand, tu es maitre de ton destin, car peu importe ce qui t'arrive dans la vie, ce qui est important c'est comment tu le prends.

Avez vous remarqué à quel point vous êtes conditionnés?

En général vous réagissez comme il semble bon de réagir.

Auriez vous une réaction différente, tout de suite vous tombez dans le jugement...

Et pourtant si tu es en accord avec toi même où est le mal dis moi?

Il te suffit d'être toi simplement.

Et lorsque tu seras toi, tu comprendras ce qu'est qu'être relié.

Bien à toi,

Gaéliah